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What does it take to be a good person?

I define a good person as someone whose behavior does not interfere with the proper functioning of the group.
To be a good person, you just have to not oppose the facts when they are clear.
Respect for facts and respect for others are the same thing.
As we will see, this does not require being courageous in the sense of very hardworking, but being courageous in the sense of being able to oppose the group, as seen in the question 'What is an adult?'

Si en plus on a été privilégié, que l'on en a conscience, et que l'on se sent le devoir moral de redonner quelque chose à la communauté, alors on devient quelqu'un de très bien. En effet, on active ainsi une boucle vertueuse : je donne, et comme d'autres donnent aussi, je reçois. La difficulté à ce niveau est de passer de - je donne pour recevoir, et si je ne reçois pas je suis frustré - à - je donne parce-que je me ressent privilégié dans l'absolu de ne pas vivre dans la misère ou l'oppression, et si encore en plus je reçois, alors j'éprouve un supplément de gratitude vis à vis de la providence -.
Attention toutefois à ne pas confondre cette forme d'altruisme avec le comportement de celui qui profite du système tout en cultivant une belle image de lui même, et que je qualifierais d'abuser. D'un coté, il adopte les conventions et croyances de son milieu, qui servent à la fois au jeu des alliances et à le disculper, et refuse obstinément de prendre en compte les faits qui révèlent son statut global de profiteur. De l'autre, il multiplie les petits gestes, et les déclarations altruistes. Souvent, il se comporte bien dans certains domaines, et moins bien dans d'autres, mais il peut aussi très bien se comporter correctement à titre individuel dans tous les domaines, tout en faisant partie d'un milieu dont l'effet global est négatif pour la société. Pour lui, l'altruisme est une manière d'améliorer l'image de lui même, tout en ne remettant pas en cause ses abus. Un bon exemple est le colon, ou simple partisan de la colonisation.

Why did you choose 'not to oppose the facts', and not 'not to harm others', to characterize someone good?

Let us note to begin with that when an individual or a group seriously harms others, we almost always find a belief, which serves to exempt oneself from moral responsibility, contradicted by facts which are ignored.
Here are some examples:

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Colonization is based on the belief in the inferiority of the colonized races.

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The abuse of the elites, who profit excessively from the system to the detriment of the general population, is based on an overvaluation of personal merits (belief) in relation to luck and family nepotism, contradicted by sociological studies (facts).

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In the world of work, the excessive reliance on mere pressure on subordinates to achieve the expected level of performance is underpinned by the belief that 'best practices' are proven organizational optima, and so if it doesn't work in the end

So, in the end, if one does not oppose the facts, the belief falls, and the nuisance to others stops.

'Do no harm to others' is an expected outcome. En effet, entre l'ignorance des faits et la nuisance aux autres s'intercale un troisième élément qui est le mensonge à soi même. Le mensonge à soi même est le produit dans le temps de s'opposer aux faits, le plus souvent sous la forme passive de simplement ne pas les prendre en compte. Ce mécanisme psychologique très puissant du mensonge à soi même est l'effet inattendu de la dissonance cognitive mis en lumière par Léon Festinger. Il nous permet de garder une bonne image de nous même, tout en continuant à abuser, et ne nécessite pour fonctionner que la simple non prise en compte des faits qui dérangent, le plus souvent en les contrecarrant par une croyance que l'on place au dessus de ces faits.

Retenons donc simplement que la capacité de nuisance d'un individu non psychotique correspond en gros à sa capacité de se mentir à lui même. Les sources culturelles de ce mensonge à soi même sont les croyances religieuses, sociales, familiales, plus largement développées et entretenues chez les individus à tendance psychopathe.
Tout ceci revient donc au final à affirmer que l'origine du mal est le fait de s'opposer aux faits, le plus souvent en simplement refusant de les prendre en compte quand ils dérangent, et le développement de ce mal à l'intérieur de l'individu prend généralement la forme du mensonge à soi même.

Why is it difficult not to oppose the facts?

La plupart des gens sont persuadés d'être rationnels, et donc de ne pas s'opposer aux faits. Cette conviction révèle généralement qu'ils ignorent les redoutables effets de la dissonance cognitive dont nous venons de parler, et en particulier le mensonge à soi même. En effet, la dissonance cognitive, telle que décrite dans le livre Une théorie de la dissonance cognitive de Léon Festinger, nous montre que quand un fait s'oppose à une croyance, c'est rarement le fait que nous privilégions. Dès lors, le mensonge à soi même se met progressivement mais inéluctablement en place, pour préserver la bonne image que nous avons de nous. Or le mensonge à soi même conduit à finir par s'opposer aux faits sans même en avoir conscience. Il existe donc un cercle vicieux entre s'opposer aux faits et se mentir à soi même. Le second est à la fois le produit du premier, et son facilitateur.

The price to pay for not opposing the facts

Most social groups are held together by shared beliefs.

Many people think they are smart enough to be able to play a double game at this level: pretend to believe in it to ensure their proper integration into the group, and therefore optimize their success in life, while remaining rational, that is A theory of cognitive dissonance, Léon Festinger shows us, scientific experiments in support, that it is enough that the group does not exert an explicit and strong threat so that the individual who does not oppose is led to end up believing in it.

More difficult still: to apply the regulation when it is clear that common sense recommends not to apply it in this particular case, it is to oppose the facts.

Personal Indicator

On the level of the question 'How to succeed in life', we evoked 'Not pretending' as an indicator that we are on the right track.
This indicator is also perfectly adapted to determine if one is a good person since it indicates if one is ready to pay the corresponding price.

Respect for facts, and respect for others, it's the same thing

What opposes both respect for facts and respect for others is the ego (here social ambition or what one wants) which prevails over reason.

Deepen

Voir tout d'abord la question 'Pourquoi faut-il maîtriser son ego ?' qui présente l'autre manière d'aborder le sujet.
Voir ensuite la question 'Comment réussir sa vie ?' qui présente la problématique plus générale, et surtout 'Qu'est ce qui est difficile à surmonter pour réussir sa vie ?'.
See also the question 'What is an adult?' Read the book A theory of cognitive dissonance by Léon Festinger to understand precisely what cognitive dissonance is and its effects, and more particularly chapters 4 and 5 'Effects of forced submission'.
Finally read Krishnamurti.

 

2022-09-12 15:04:59 Hubert   

Texte refondu.

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