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What more general approach does this site take?

Perspective de long terme

Humanity has known two great revolutions.

The first is the Neolithic revolution, resulting from the invention of agriculture a few thousand years ago.

The second is the Industrial Revolution, resulting from the invention of the modern scientific method. However, the transformation of the social organization required by this second revolution is slow. From capital to reason, which is made freely available on this site.

La question de la Shoa

La première guerre mondiale, et plus encore la Shoa lors de la seconde guerre mondiale, ont fait ressurgir de manière lancinante la question suivante : qu'est ce qui, dans la nature humaine, et l'organisation sociale, peut conduire à de pareilles horreurs ?

Les travaux les plus aboutis sur ce sujet étaient jusqu'à présent ceux de Hannah Arendt. Pourtant, le fait qu'ils ne vont pas au bout de l'analyse apparaît clairement fin 2023, lorsque le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza induit une flambée d'antisémitisme dans le monde entier. En effet, dans les media, les intellectuels, et ex-déportés, mettent systématiquement en avant la nécessité de renforcer la lutte contre l'antisémitisme, sous la forme de la pédagogie de la Shoa, alors même que celle-ci est déjà présente à trois étapes du cursus scolaire Français. On continue une nouvelle fois à entretenir le mythe que, si quelque chose ne marche pas, il suffit de le faire plus pour que cela finisse par fonctionner. Cela est illusoire, et donc inquiétant, car dangereux.

Ce qui n'est pas dit, c'est que l'antisémitisme, dont la Shoa est le climax, n'est que la partie émergée de l'iceberg du népotisme généralisé. Or, faire disparaître la partie émergée d'un Iceberg sans toucher la partie immergée est impossible. Pourquoi alors ne pointe-t-on pas le népotisme généralisé, et la dissonance cognitive qui permet son expression débridée, comme causes racines du mal ? Parce-que les divers études concernant la Shoa, ne sont pas allées au bout de l'analyse, et ne l'ont pas fait. En effet, la notion la plus avancée proposée par Hannah Arendt, la banalité du mal, se contente de présenter Adolf Eichmann comme un simple bureaucrate ambitieux, sans analyser plus avant ses motivations profondes, dans quelle mesure elles sont générales, et comment les canaliser par l'éducation et l'organisation politique. Pourquoi donc s'être arrêté en chemin sur une question si fondamentale ? Très probablement parce-que nos élites, qui dans l'ensemble ne sont plus racistes en ce début de XXIᵉ siècle, vivent encore dans un univers social structuré par le népotisme généralisé et la dissonance cognitive. Cela constitue un obstacle mental très puissant aussi bien au niveau de l'étude par les intellectuels et chercheurs, que au niveau de la  diffusion au grand public, pourtant nécessaire, et maintenant urgente puisque les populismes sont à nouveau aux portes du pouvoir dans les démocraties les mieux établies. Si l'on veut faire reculer efficacement l'antisémitisme, il faut faire de la pédagogie sur la résolution de problèmes, qui fera reculer le népotisme généralisé, et sapera ainsi les fondations de l'antisémitisme.

En définissant sur des bases scientifiques ce qu'est la nature humaine, et en particulier les notions de népotisme généralisé et de dissonance cognitive, ce site et le livre Du capital à la raison fournissent une réponse plus avancée que celle de Hannah Arendt. Mais surtout, cela débouche enfin sur la présentation d'une organisation sociale nouvelle, effectivement capable d'éviter la reproduction d'atrocités telles que la Shoa.